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Un Enfant au Cœur Fragile
10 avril 2014

JE CONCLUERAI UNE ALLIANCE AVEC TOI

 

 

 

Le salut pour tous (Esaïe 55.1-56.8)

 
 Vous tous qui avez soif, venez vers l'eau, même celui qui n'a pas d'argent! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer! Pourquoi dépensez-vous de l'argent pour ce qui ne nourrit pas? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas? Ecoutez-moi vraiment et vous mangerez ce qui est bon, vous savourerez des plats succulents.
 Tendez l'oreille et venez à moi, écoutez donc et vous vivrez! Je conclurai avec vous une alliance éternelle pour vous assurer les grâces promises à David

 

 

 

+

Pte Sainte Thérèse de Lisieux qui a beaucoup souffert

 

 

 

Thérèse, ardente adolescente est partie pour la sainteté. Elle écrit à son père : « Je ferai ta gloire en devenant une grande sainte ».

Mais très vite, au Carmel, elle va se heurter à ses faiblesses et à son impuissance, lorsqu’elle se compare aux Saints. Ils lui apparaissent comme une montagne alors qu’elle n’est qu’un grain de sable. « Me grandir, c’est impossible », constate-t-elle, mais sans se décourager. Car si Dieu a mis en elle ces désirs de sainteté, c’est qu’il doit y avoir une route, une voie pour gravir « le rude escalier de la perfection ».

 

Les enfants

La Parole de Dieu va lui ouvrir la voie : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi. » (Proverbes, 9,4) « Alors je suis venue », écrit la « petite Thérèse » en se demandant ce que Dieu ferait au petit qui viendrait à lui, elle lit Isaïe 66 : : dès lors, elle a compris qu’elle ne pourra pas monter seule cet escalier mais que Jésus la prendra dans ses bras, tel un ascenseur rapide.

Dès lors, la petitesse de Thérèse n’est plus un obstacle, au contraire. Plus elle sera petite et légère dans les bras de Jésus, plus Il la fera sainte par une ascension rapide.

C’est ainsi que Thérèse raconte sa découverte de la petite voie (Manuscrit C, 2).

C’est d’abord une découverte de ce qu’est Dieu : essentiellement Amour Miséricordieux. Désormais, elle verra toues les perfections divines (y compris sa Justice) à travers le prisme de sa Miséricorde.

Ceci entraîne de sa part une audacieuse confiance : « Je désire être sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma sainteté. » (Acte d’Offrande)

Accepter de se laisser faire par Dieu n’implique aucun infantilisme facile. Thérèse fera concrètement tout ce qui est possible pour montrer concrètement son amour pour Dieu et ses soeurs, mais dans une totale gratuité, celle de l’amour.

Dans toutes les situations et tous les actes de sa vie, Thérèse va « appliquer » cette voie : Dieu lui demande ceci, elle sent qu’elle en est incapable, donc Il le fera en elle. Un exemple : aimer toutes ses soeurs comme Jésus les aime lui est impossible. Alors s’unissant à Lui, c’est Lui qui les aimera en Thérèse. « Oui, je le sens lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi ; plus je suis unie à Lui, plus aussi j’aime toutes mes soeurs. » (Manuscrit C, 13 r°)

Voilà un chemin de sainteté qui s’ouvre pour tous, les petits, les pauvres, les blessés : accepter le réel de sa faiblesse et s’offrir à Dieu tel qu’on est pour qu’il agisse en nous.

On comprend mieux alors qu’une telle phrase, par exemple, est aux antipodes de la mièvrerie mais explicite au contraire l’enfance évangélique prêchée par Jésus : « Jésus se plaît à me montrer l’unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c’est l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père. » (Manuscrit B, 1 v°)

Ses intuitions en font une annonciatrice des grandes vérités remises en lumière par le Concile Vatican II : primauté du mystère pascal de Jésus sur toutes les dévotions particulières, la voie de la sainteté pour tout baptisé, mariologie qui voit en Marie « plus une Mère qu’une Reine », ayant vécu l’épreuve de la foi (cf. Le poème « Pourquoi je t’aime, ô Maire », testament marial, mai 1897), ecclésiologie de communion fondée sur la présence de l’Amour (l’Esprit-Saint) au cœur de l’Eglise qui anime toutes les vocations complémentaires dans la Communion des Saints du Ciel et de la Terre.

 

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Commentaires
M
Bonjour Ana, bel article sur Sainte Thérèse... Reposes-toi bien et reprends vite des forces... Gros bisous
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Confiance, Abandon,le tout petit enfant

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Titi mon ami !

        

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