Dieu au cœur de notre révolte contre le mal
Le bien et ...
Le Cris de Dieu
... Mais il y a d'autres maux dont des innocents sont victimes : d'abord les petits enfants qui sont frappés par des brutes, les petits enfants dont les cris ne sont pas entendus, les petits enfants martyrs qui soulevaient l'indignation d'Ivan Karamazov dans le roman de Dostoïevski et qui lui faisait dire :
« Une éternité de bonheur ne pourra jamais compenser la torture d'un enfant
désespéré. »
Il y a une somme de maux incroyable, il y a la souffrance des animaux à laquelle je suis très sensible, finalement ce spectacle extraordinaire d'une nature où tous les vivants sont ou proie ou prédateurs, où ils sont mangés ou mangent les autres.
Si le mal nous déchire le cœur, si le mal nous émeut, si le mal nous révolte, Dieu est au cœur de cette révolte : c'est Lui qui nous inspire cette rébellion contre le mal parce qu'Il ne consent pas, Il n'est pas complice.
Il est pas coupable de ma souffrance car elle m'a été infligé
par les êtres humains ...Lorsque j'ai été battue enfant en
pension (sans aucune défense car sans parents) Lorsque on m'a
volé tout ce qui m'appartenais ...Lorsque sans doute à cause de
tout cela mon cerveau à souvent en me rendant malade...
Dieu a été là près de moi, lorsque on m'a abandonné
et dans ces nuits d'angoisse dans l'hôpital durant des mois...
Dieu a été là près de moi en la personne de cette femme
Docteur qui a pleuré avec moi, qui m'a dit et elle l'a fait :
"Je ne vous abandonnerai pas"
J'ai vu Dieu agir en ma vie à travers l'amitié des gens bons.
Ma vie a été parsemé des êtres qui m'ont aimé et regardé,
en me faisant comprendre que j'étais belle à leur yeux.
Je suis un enfant fragile, mais à cause de cette TENDRESSE
DE DIEU manifesté par des êtres qu'il a mis sur ma route,
à cause de cela, mon coeur veux rester dans cette innocence
de Dieu.
S'il n'y avait pas dans le monde un bien absolu, s'il n'y avait pas cette présence divine, il n'y aurait pas de mal absolu. Si le mal peut prendre ce visage atroce, insoutenable et scandaleux, c'est justement parce qu'il y a au cœur du monde cette présence divine toujours donnée.
Claudel s'est converti le jour de Noël 1886 : il est entré à Noël à Notre Dame de Paris en esthète et en dilettante, il y est entré pour se désennuyer, ne sachant que faire de mieux et, comme il était très bon latiniste, il entendait le chant des vêpres à Notre Dame et en particulier ce "De Profundis" si étrange et si bouleversant qui est chanté aux secondes vêpres de Noël et, tout d'un coup, il fut saisi jusqu'au fond de lui-même en reconnaissant : « l'innocence déchirante et l'éternelle enfance deDieu. » Et il sortit de là converti malgré lui : malgré tous ses efforts, il ne pût jamais échapper à cette emprise. Il avait découvert Dieu sous sa forme de suprême pauvreté. Il avait découvert avec Saint François le petit enfant de Bethléem, l'enfant de la suprême pauvreté et il avait reconnu ce qui est sans doute la réponse la plus convaincante : et la seule adéquate au mystère du mal : il avait reconnu « l'innocence déchirante et l'éternelle enfance de Dieu. »
Antoine Leiris a publié une lettre ouverte sur Facebook après la mort de sa femme le 13 novembre au Bataclan.
13 euros
son livre...
Pauvre fille ! comme deux personnes m'ont nommé, je veux vaincre le mal devant les insultes et le reste, en me disant que dans les mystère du mal, la Tendresse et l'Amour ont une place, et que personne pourra la voler si l'on tiens les yeux levés vers le haut ...