la fragilité est une aubaine pour la force ? Espoir ! PARTAGE ...
J'avais un doudou. J'avais tant pleuré seule, crié seule, esperé dans les draps hùmides une nuit de Noël dans mon pensionat ...seule, que je me suis placé dans la "peau" de mon doudou. Alors lorsque j' avais mal et que je ne pouvais le dire à personne car enfermée dans ma double porte à clé de ma maladie, je lui disais en le caresant : Ne t'en fais pas ! on va s'en sortir ! Et alors je me donnais le courage de vivre pour faire heureux mon doudou. Bien évidement c'était sans doute une façon - je ne sais pas- de cacher mon mal et la peur de la faire resentir à mon tour aux autres ... je crois que c'étais cela ! Alors je mettais mon doudou sur une chaisse longue pour qu'il soit bien réposé et content ... et qu'il ne pleure pas comme moi.
Je crois que cette fragilité à moi était une aubaine qui me donnais la force du moment présent. Je ne crois pas que j'ai raconté cela dans ma psychothérapie. Je ne pouvais sortir que le soir car la journée j'avait très peur des autres ... de leur regard ...mais pas de mon doudou car devant lui j'étais quelqu'un d'important. Il faut dire que cette relation de doudou était lié avec celle avec Jésus que je ne pouvais pas voir. Au même temps je pouvais le serrer contre moi et me serrer contre lui.
CE FUT MA PLUS GRANDE CHANCE ET MA PLUS GRANDE FORCE QUE D'ACCEPTER D'ÊTRE AINSI REGARDÉE PAR UN DOUDOU
Tout ce vécu m'a donné un grand respect pour l'aspec "bizarre" des autres et aussi pour me respecter aussi moi même. Je crois comme je le disais à Sabine tout à l'heure que ce sont les gens qui souffrent sans que les autres se rendent vraiment compte que leur force réside dans la faiblesse de leur santé, dans la pudeur du faire rire en faisant croire que tout va super bien. En réalité on a besoin de cela, quelque part on a besoin de cette dignité " de vivre ses propres moments" comme on dit aussi le droit de mourir dans la dignité. Je pense à mon "pa"durant notre nuit de son départ. Avoir le dernier souffle de l'être aimé cela fait souffrir longtemps mais c'est une force aussi. La force d'avoir été un peu ce " doudou " au moment décisif pour que l'autre puisse partir sans tristesse ... Tout va bien se passer pa ! je suis là !
Maintenant ce n'est plus un doudou mais un chat qui a herité de mon doudou !!! et quelle histoire de fous de JOIE de VIVRE
Voilà la fin de l'histoire vrai, mais merveilleux car tout fini bien comme dans les contes de Fées !
Pt conseil ...
Hop !
SOURIRE A LA VIE !
GOD BLESS YOU