Etiez vous Mère ?
De vous je n'ai qu'un papier officiel : Je suis née de vous, père barré ...
M'auriez vous embrassé comme cela ? Des questions sans réponse. Je ne me souviens pas de vos bras, de votre poitrine, de ce parfum que l'on garde à jamais. Je n'ai pas le son de votre voix ... Combien des fois je vous ai cherché. En réalité, et surtout, dans mes pensés, dans mes manques. C'est pour cela que lorsque je parle de cette autre dame qui me donna bien tout cela... je ne peux pas dire juste mère mais adoptive. Ce n'est pas que je vous aime plus ... mais c'est juste la nature. Lorsque elle parti à mes 11 ans vous étiez vivante. Vous étiez passé un jour avant moi dans la maison de mon enfance pour demander des nouvelles de la Dame et de l'enfant ... juste cela. Vous n'aviez pas laissé un mot, une adresse ... mais de vous savoir passé ... ce fut déjà cela. Que m'auriez vous appris dans tous les silences et l'absence des mots des autres ? A vous sans doute j'ai aurai pu posé la question sur l'adolescence. Personne m'en parla et je reçu cela comme un poids trop lourd. Je vous aurais raconté les dortoirs, l'hùmidité des draps, ces soirs sans aucun câlin mais silence de rigueur. Vous m'auriez consolé -je me dis cela- Il fût un moment où moi même j'ai pensé à cette joie naturelle d'avoir un jour mon enfant... mais je n'aurais su lui donner ce que je n'avais pas reçu. Je n'avais rien d'autre, je ne connaissais rien d'autre que la main de Jésus. Invisible certes, je la lui avais demandé enfant. Non pas comme une Mère ou un père mais juste comme un enfant, un compagnon de chaque jour. Je peux dire que sans être visible charnellement j'ai trouvé sa main, sa consolation, son épaule dans les moments difficiles. C'est n'est pas une croyance, personne aurais pu me faire croire cela ... ma croyance se trouve dans mon coeur et jamais prêché par des autres. Je vous aurais raconter cela... Avez vous eu des enfants ? Voilà ma question mais je ne recevrai jamais votre réponse.