Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Un Enfant au Cœur Fragile
8 février 2021

« Vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1, 8).

2016_03_16_03-16.jpg

 

Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur et des Cultes.

"Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d'écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu", a prévenu Gérald Darmanin ce lundi 1er février, au premierjour de l’examen du projet de loi sur les séparatismes à l’Assemblée nationale.

 

 

 

Résultat de recherche d'images pour "Bougie alluméé animéé"

 EN Souvenir de La béatification des 19 martyrs d’Algérie

DOSSIER La béatification des 19 martyrs tués en Algérie a lieu le 8 décembre 2018 à Oran. Parmi ces martyrs tués entre 1993 et 1996 figurent les sept moines de Tibhirine, enlevés et assassinés au printemps 1996, ainsi que Mgr Pierre Claverie, ancien évêque d’Oran.

La béatification des 19 martyrs d’Algérie

Donner sa vie pour sa foi a de tout temps été considéré dans l’Église comme la voie par excellence vers la sainteté.

Qui sont les 19 martyrs d’Algérie ?

PORTRAITS de Mgr Pierre Claverie, ancien évêque d’Oran et des 18 martyrs religieuses et religieux tués en Algérie dans les années 1990. Ils sont béatifiés à Oran le 8 décembre 2018. Parmi eux, les sept moines de Tibhirine avaient été enlevés puis égorgés en mars 1996.

"Car, si l'on fait ces choses au bois vert, qu'arrivera-t-il au bois sec? On conduisait en même temps deux malfaiteurs, qui devaient être mis à mort avec Jésus.…" Luc23-31

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

Des luminions déposés sur la tombe de Mgr Pierre Claverie

Pierre Claverie, né le 8 mai 1938 à Bab-el-Oued (Alger) et mort assassiné le 1er août 1996 à Oran, est un prêtre dominicain français d'Algérie, évêque d'Oran de 1981 jusqu'à sa mort.

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

La chapelle de Santa Cruz est une chapelle d'Oran Béatification de Mgr Claverie et ses 18 Compagnons

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

Dans son homélie on rend hommage aux 19 religieux et religieuses des diverses congrégations. tous" artisans de paix" et témoins de la fraternité au service de l'Algérie

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

Prière sur les tombeaux des 7 moines de Tibhirine  de l'ordre Cistercien. Il y a que le restes de leur têtes car les corps introuvables

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

Un moine dépose une fleur dans les tombes de sept moines

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

On offre au successeur de l'évêque décédé Jean Paul Vesco l'habit de Dominicain de Mgr Claverie

DIAPORAMA - La béatification des 19 martyrs d’Algérie en images

L'habit de dominicain de Mgr Pierre Claverie ...

QUI SONT LES 19 MARTYRES D'ALGERIE ...

 

Témoignage d'une rescapée

Martyrs d’Algérie : Sœur Chantal, rescapée de l’attentat du 10 novembre 1995, témoigne

C’était le vendredi 10 novembre 1995, la route était déserte, les deux petites sœurs rejoignaient la voiture d’une amie qui devait les conduire à la messe. À ce moment-là, un homme leur a tiré dessus…

Dans ce long format, sœur Chantal, des Petites sœurs du Sacré Cœur, témoigne de sa vie en communauté à Alger et de l’attentat dont elle et Odette Prévost ont été victimes en 1995, en pleine décennie noire, et dont elle a réchappé. Sœur Odette, elle, est béatifiée à Oran le 8 décembre, avec 18 autres martyrs d’Algérie.

Alors qu’Odette Prévost a été tuée lors de l’attentat à Alger du 10 novembre 1995, Chantal Galicher, grièvement blessée, a survécu. Elle témoigne aujourd’hui des événements.

Dans une longue rue qui monte à partir de l’église, à moins d’un kilomètre de l’A 86, un pavillon de banlieue, à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) sert de maison principale aux petites sœurs du Sacré-Cœur, première congrégation féminine héritière de Charles de Foucauld, créée en 1933 à Montpellier. C’est là que réside Chantal Galicher, à 76 ans, après avoir passé de longues années comme économe dans l’Isère, à Romans.

► BIO EXPRESS : Chantal Galicher
  • 1942. Naissance en Normandie
  • 1976. Entrée chez les Petites Sœurs du Sacré-Cœur de Charles de Foucauld à 34 ans
  • 1978-1979. Vit un an dans la fraternité de Kouba à Alger, pour apprendre l’arabe
  • 1980 à 1983. Rejoint la fraternité de Tamanrasset
  • 1983 à 1990. Part en Allemagne, dans la fraternité de Cologne
  • 1991. Rejoint la fraternité de Kouba à Alger et travail au Centre culturel des jésuites
  • 10 novembre 1995. Blessée à Alger sous les balles d’un terroriste alors qu’elle se rendait à la messe et rentre en France, à l’hôpital Bégin à Vincennes
  • 2018. Réside à la maison-mère de la congrégation à Rosny-sous-Bois (93)

Mais avant cela, il y a vingt-trois ans, c’est à Vincennes, à l’hôpital militaire Bégin, qu’elle a séjourné plusieurs mois. Elle arrivait directement du quartier de Kouba, une ancienne bourgade coloniale dans la proche banlieue d’Alger. Victime d’un attentat le 10 novembre 1995 qui a coûté la mort à une sœur de sa communauté, Odette Prévost, elle avait été rapatriée d’urgence en France.

Martyrs d’Algérie : Sœur Chantal, rescapée de l’attentat du 10 novembre 1995, témoigne

Photo tirée de l'album de photos de Chantal Galicher (2e en partant de la gauche) avec une famille algérienne, pour la fête de Noël.

En 1968, l’installation de la fraternité des petites sœurs du Sacré-Cœur à laquelle Odette avait participé, a été difficile. À Kouba, elles étaient dans un quartier pauvre qui deviendra l’un des bastions du Front islamique du salut (FIS). « Les familles du voisinage se demandaient ce que les sœurs venaient faire là. Elles ont été longtemps observées, on leur jetait des pierres dans les jambes quand elles sortaient de chez elles… », explique sœur Chantal, se remémorant ce que lui a été transmis des commencements. « Mais le jour où les sœurs ont participé à la collecte organisée pour construire une mosquée dans la rue, les relations se sont apaisées. »

► BIO EXPRESS : Odette Prévost
  • 17 juillet 1932. Naissance en Champagne
  • 1950. Se dirige vers l’enseignement et sera professeur pendant trois ans
  • 1953. Entre chez les Petites Sœurs du Sacré-Cœur de Charles de Foucauld à 21 ans
  • 1959. Fait profession perpétuelle
  • 1958. Part en mission à Kbab au Maroc, puis à Argenteuil en milieu maghrébin
  • 1968. Participe à Alger à la fondation d’une fraternité dans le quartier de Kouba après avoir étudié les sciences islamiques à Rome et apprit l’arabe littéraire et dialectal
  • 10 novembre 1995. Meurt à Alger sous les balles d’un terroriste alors qu’elle se rendait à la messe
  • Si la fraternité est bien insérée dans le quartier quand Chantal rejoint Odette, en 1991, « dans le pays, cela commençait à sentir le roussi… ». C’était quelques mois avant les élections législatives qui faillirent donner la victoire au FIS. La petite sœur n’imaginait pas en repartir soudainement quatre ans plus tard.

    « Dans le pays, cela commençait à sentir le roussi…
  • Tandis qu’Odette était chargée du secrétariat du centre culturel diocésain des Glycines, Chantal, ancienne laborantine entrée dans la vie religieuse à 34 ans, travaillait au centre culturel universitaire jésuite, le CCU. La troisième religieuse de la fraternité, Anne-Marie, était infirmière. Le soir, il arrivait qu’Odette, ancienne enseignante, aide les enfants du voisinage à faire leur devoir, après l’école.
  • L'album de photo
  • Si, à l’extérieur, « Odette était très attentive aux plus faibles, en quête de justice », au sein de sa fraternité, elle est connue de ses sœurs pour sa « forte personnalité »« Elle avait un caractère rugueux, difficile », témoigne avec douceur Chantal dont le destin va se trouver irrémédiablement lié à celle qui est son aînée dans la fraternité de Kouba. « D’une grande vivacité d’esprit, elle était très douée, manuellement comme intellectuellement. Et elle le faisait parfois sentir… Face à elle, c’était difficile d’avoir raison. Mais l’avantage, précise alors Chantal avec le sourire, c’est que face à un problème, elle trouvait toujours des solutions ! »

    En décembre 1994, les trois religieuses ont participé à une session de formation de connaissance de soi (PRH, Personnalité et relations humaines) qui, pour Odette, s’est poursuivie par des réunions mensuelles : « Elle s’est alors beaucoup apaisée. Elle est devenue moins irritable, plus calme et perdait de son besoin de critiquer a priori, ce qui allégeait la vie communautaire. » Une transformation de sa « nature rebelle » qui, pour Chantal, révélait en celle qui mourra sous ses yeux l’année suivante, une mystérieuse « présence de Dieu ». « Odette avait le pressentiment qu’elle allait y rester.” Si tu veux me faire un cadeau, avait-elle dit à sa belle-sœur quelques mois auparavant, permets-moi d’offrir ma vie”. »

  • auparavant, permets-moi d’offrir ma vie”. »

    Partir ou rester
  • Si elles ont parfois pu se sentir en danger, les petites sœurs du Sacré-Cœur n’ont pas été les premières visées (lire : En Algérie, la décennie noire a aussi frappé les religieux). Dès mai 1994, plusieurs religieuses et religieux installés en Algérie avaient été victimes d’attentat. « Quand on sortait le matin, on se demandait si on reviendrait le soir, se souvient Chantal. La situation s’était tellement dégradée que notre évêque, Mgr Tessier, avait demandé à chacun, à chacune d’entre nous d’écrire une lettre pour connaître notre choix et ses motivations : partir ou rester.” Si vous restez, si vous partez, c’est votre choix”, nous expliquait-on. »

    « Tout le monde peut souhaiter rester, encore faut-il que l’intendance suive ! »

    Odette et Chantal ont rédigé chacune une lettre pour expliquer ses raisons de rester. Leçon de courage ? Choix héroïque ? « Ce n’est pas du courage, rétorque Chantal d’une voix ténue. Il s’agit d’accueillir ce qui est donné. (…) Certains disaient ne plus pouvoir dormir, manger, ils avaient l’estomac noué. Moi, j’avais la chance de garder le sommeil. Tout le monde peut vouloir rester pour suivre le Christ, encore faut-il que l’intendance suive ! Le Christ, on peut le suivre ailleurs. »

    Chantal reconnaît qu’elle avait eu un passage difficile après le premier attentat, celui du frère mariste Henri Vergès et de Sœur Paul-Hélène Saint-Raymond, petite sœur de l’Assomption le 8 mai 1994. Elle connut un sentiment de « perte de sens, d’abattement ». « Mais après leur messe de sépulture, confie-t-elle, tout ce qui semblait m’écraser s’était volatilisé. À nouveau, je me disais :”c’est bien d’être là’’. Comme dans l’Évangile de la tempête apaisée, Jésus me disait : ’’n’aie pas peur, c’est moi’’, confie la religieuse. Plus qu’à n’importe quelle autre période de ma vie, j’ai ressenti la présence de Dieu. »

    Une prière d’Odette fut mise en chansons 

    Le jour de l’attentat, Sœur Odette portait sur elle une prière qui a provoqué l’étonnement de ses sœurs, découvrant ainsi un aspect méconnu de sa vie intérieure. « C’est parce qu’Odette était de nature inquiète, explique Isabel Lara Jaen, prieure de la congrégation, que nous mesurons davantage l’importance qu’a pu avoir durant ses dernières années, la prière qu’elle portait sur elle, comme un viatique, au moment de l’attentat. »

    Cette année, les petites sœurs du Sacré-Cœur se sont approprié ce texte avec simplicité en le mettant en musique : « Vis le jour d’aujourd’hui, Dieu te le donne, il est à toi… »

    Sœur Chantal a-t-elle pardonné à son agresseur et à l’assassin de sa sœur de communauté ? Car, même si, sur l’instant, Chantal a pensé que « cela ne devait pas être trop grave », une balle l’a atteinte au bras, une autre a perforé son visage, au niveau de la pommette pour ressortir par la nuque. Perte d’un œil, bras cassé, des mois de rééducation… « Dans la mesure où je ne me sentais pas visée personnellement, je ne pense pas que je lui en ai voulu. Il s’est davantage amoché qu’il ne m’a amochée. Il était jeune, mais bien mal parti. » Plus tard, elle a appris par les journaux qu’il avait été tué par la police.

    « Il s’est davantage amoché qu’il ne m’a amochée »

     

    Testament du Père Christian de Chergé moine de Tibhérine égorgé

     

     Monastère des Moines de Tibhirine - Médéa - ALGERIE 

     

     

    GOD BLESS YOU

     

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Bonjour Ana,<br /> <br /> très bel article sur ces moines et autres qui ont été tués par les musulmans..<br /> <br /> C'est avec intérêt que j'ai lu la vie d'Odette.. <br /> <br /> Bonne journée, gros bisous
Répondre
Confiance, Abandon,le tout petit enfant

A-U7gLk1vJPif4U_5h5PNoqQv7w

 

Publicité
Titi mon ami !

        

DSC_0011_1

                                                                                     CtgSX7ml_QcbTl0yh5rDnUXEJ0U

Archives
Visiteurs
Depuis la création 73 636
Derniers commentaires
Pages
Un Enfant au Cœur Fragile
Newsletter
1 abonnés
Publicité