SEIGNEUR? FAIS QUE JE VOIE ?
Mon Seigneur et mon Dieu
« Seigneur, depuis les jours de ma jeunesse, mon esprit a cherché un je ne sais quoi, avec une soif impatiente. Qu'était-ce donc, Seigneur ? Je ne l'ai pas encore parfaitement saisi. Voici bien des années que je le désire ardemment et je n'ai pas encore pu le saisir... Et pourtant c'est bien cela qui attire mon cœur et mon âme, et sans quoi je ne peux pas m'établir en une paix véritable. Seigneur, je voulais chercher mon bonheur dans les créatures de ce monde, comme je voyais tant de gens faire autour de moi. Mais plus je cherchais, moins je trouvais ; plus je m'approchais, plus je m'éloignais. Car toute chose me disait : « Je ne suis pas ce que tu cherches ». Est-ce donc toi, Seigneur, que j'ai si longtemps cherché ? Est-ce donc vers toi que l'attrait de mon cœur toujours et sans cesse luttait ? Pourquoi alors ne t'es-tu pas montré à moi ? Comment as-tu pu si longtemps différer cette rencontre ? En combien de chemins harassants ne me suis-je pas embourbé ? Car il est vraiment heureux l'homme que tu préviens avec tant d'amour ; tu ne le laisses pas en repos jusqu'à ce qu'il cherche son repos en toi seul.
Viens Esprit très saint ! Chant de l'Emmanuel
" Que veux-tu que je fasse pour toi "
« Que veux-tu que je fasse pour toi ? » Cette question nous invite à une véritable conversion. En effet, n’est-ce pas à chacun de nous que le Seigneur parle en s’adressant à Bartimée ? Ne sommes-nous pas tous nés « aveugles », aveugles sur nous mêmes,sur les autres et sur Dieu ? Ne sommes-nous pas comme lui « assis au bord du chemin », à l’écart de la foule qui s’agite, s’enthousiasme ou manifeste, mais aussi assis à l’écart de Celui qui a dit :
« Je suis le chemin ! »
Combien vivent aujourd’hui en marge de l’Eglise, bien au chaud dans leur cocon, plus ou moins figés dans leur
vie spirituelle, ralentis dans leurs engagements, paralysés par le « qu’en dira-t-on » fondus dans la masse et complices du monde, démobilisés par le pessimisme, le fatalisme, la méfiance… Combien se replient sur eux-mêmes, désenchantés, aigris :
« À quoi bon se fatiguer ! Cela ne sert à rien ! »
Une telle attitude conduit à la tiédeur
Cette question nous est adressé à chacun de nous.
A moi qui écris cela, à toi qui passes par ici.
Vraiment, nous devons faire un effort car beaucoup des
choses, changeraient dans notre monde.
J'avoue être la première personne à devoir faire
ce pas. Je suis assise au bord du chemin.
Je crois quil est temps de me mettre en route pour
aller vers Celui qui EST LE CHEMIN.
Toi qui passes par là, veux-tu aussi te mettre en route?
Ainsi on sera deux...comme les disciples envoyés témoigner
LA BONNE NOUVELLE
DIEU EST AMOUR
Seigneur, fais que je voie !