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Un Enfant au Cœur Fragile
6 novembre 2020

Le témoignage des saints de la porte d’à côté😊

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Mgr Matthieu Rougé - Publié le 06/11/20 

Les trois victimes de l'attentat dans la basilique de Nice

Les visages des victimes de Nice n’étaient pas des caricatures mais des visages de l’amour qui sculptaient leur vie. Ce sont les visages, les mots et les actes aimants librement qui construisent la paix d’une société.

Dans sa belle Lettre apostolique Gaudete et exsultate, sur la vocation universelle à la sainteté, le pape François évoque la sainteté simple des gens ordinaires : « Les saints de la porte d’à côté ». Il mentionne à ce sujet le romancier un peu oublié, Joseph Malègue, jadis pourtant qualifié de « Proust catholique », et son beau thème des « classes moyennes de la sainteté ». Voici qu’il y a une semaine, trois visages de saints, de martyrs, « de la porte d’à côté » ont surgi à la basilique Notre-Dame de l’Assomption de Nice. Nous ne devons pas oublier Nadine, Simone et Vincent. Il faut laisser leurs visages s’inscrire dans nos cœurs. Chacun, avec sa vie de grâce et de pauvreté, aimait s’arrêter dans cette grande et belle église, profiter de son calme et de son hospitalité, ouvrir son cœur au cœur de Dieu.

Sous le signe de l’Assomption

Tant de nos contemporains, dans la variété de leurs chemins de foi et de vie, aiment ainsi s’arrêter dans nos églises, souvent ouvertes heureusement et entretenues avec soin. Certains sont profondément croyants et aiment se recueillir près du tabernacle en méditant les Écritures. D’autres sont heureux de pouvoir allumer un cierge près d’une statue de la Vierge Marie ou d’un saint qui les touche particulièrement. D’autres encore, sans être certains d’avoir la foi, viennent faire provision de silence et de paix.


basilique Notre Dame de l'Assomption de Nice

Lire aussi :
La basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice, un symbole très fort

Le grand vaisseau de Notre-Dame de Nice, inspiré de notre cathédrale nationale en reconstruction, Notre-Dame de Paris, est placé sous le signe de l’Assomption, la pleine participation de la Vierge Marie à la gloire de son Fils ressuscité. Voilà l’ultime réponse au mystère de la violence et de la mort : le triomphe de la résurrection du Christ, auquel nous sommes tous appelés, le fondement solide de notre indestructible espérance. C’est cette espérance qui nous permet de pleurer nos frères et sœurs martyrs sans succomber au démon de l’amertume. La réponse chrétienne à la violence n’est pas la violence en retour mais une paix plus forte que la violence. Aux yeux du monde, elle peut passer pour de la faiblesse. Mais, dans la lumière des Béatitudes, c’est avec force que les disciples le proclament en un paradoxe assumé : « Heureux les doux, car ils possèderont la terre ! » (Mt 5, 5)

La liberté des enfants de Dieu

On s’est à nouveau beaucoup interrogé, depuis l’assassinat de Samuel Paty et les attentats de Nice, sur la légitimité de caricatures parfois très violentes à l’égard des religions. Ce qui est certain, c’est que les trois beaux visages de Nadine, Simone et Vincent, n’étaient pas des caricatures mais de vrais et beaux visages humains, de lumineuses manifestations de l’authenticité de la foi et de l’amour qui sculptaient leur vie. Ce sont les visages, les mots et les actes aimants avant tout qui construisent l’unité et la paix d’une société.


enfant faisant un coeur avec ses mains

Lire aussi :
Attentats : comment répondre à la violence par la charité ?

La liberté est un bien infiniment précieux. Les chrétiens savent qu’ils sont appelés à entrer pour l’éternité dans « la glorieuse liberté des enfants de Dieu » (Rm 8, 21). La liberté d’expression fait partie de la liberté que les disciples de Jésus-Christ ont la mission — enthousiasmante — de promouvoir. Mais cette liberté s’accomplit surtout quand elle respecte, console, encourage, éclaire, stimule l’autre à donner le meilleur de lui-même. Aucune caricature, aucune insulte ne justifie quelque violence que ce soit et a fortiori la mort. La liberté de caricaturer est nécessaire mais elle n’est pas suffisante car c’est le vrai, le bon, le beau qui construisent et qui rassemblent. Voilà une priorité en particulier éducative en ce temps de violence.

Lumière de la bienveillance

Nous voici tous appelés à être des martyrs, non par le sang mais par le témoignage (chacun sait que c’est la signification du mot martyre) de la foi, de l’espérance et de l’amour. Ne nous caricaturons pas les uns et les autres, même entre catholiques, par la sévérité de nos paroles et de nos jugements. Soyons, dans la simplicité, des compagnons inspirants pour nos voisins, dans la recherche de la sainteté. Sachons reconnaître, dans la lumière de la bienveillance à laquelle nous sommes appelés, « les saints de la porte d’à côté ».

Découvrez ces saints qui nous ressemblent :
SAN GABRIEL DE L'ADDOLORATA
Gabriel de l’Addolorata, un (vrai) fêtard
Tears of Saint Peter
 Saint Pierre, le lâche impulsif
SAINT MONIQUE,MONICA
Sainte Monique, la mère poule

Saint Ignace, le dandy jusqu’au-boutiste

SAINT LOUIS MARIE DE MONFORT

Saint Louis-Marie Grignon de Montfort, un joyeux drille fatiguant

Saint Jean-Marie Vianney, l’enfant fuyard

Saint Nicholas

Saint Nicolas, le sanguin

SAINT PIERRE PETER JULIAN EYMARD

Saint Pierre-Julien Eymard, le distrait

MATT TALBOT

Vénérable Matt Talbot, l’alcoolique repenti

VENERABLE ANNE DE GUIGNE

Bienheureuse Anne de Guigné, la petite fille capricieuse

Merci Mgr Matthieu Rougé - C'est instrutifs et tellement vrai... encourageant ! Merci !

Merci à Aleteia  ! -média catholique

Et pourquoi pas pour finir !!!

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God Bless You

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Commentaires
S
Coucou ma Nani chérie,<br /> <br /> avec Georges nous avons prié ce soir su la première partie de ton article: la sainteté des gens ordinaires. Celà rejoint le travail que nous faisons sur le thème de Madeleine Debrel les saints ordinaires. Et c'est seulement celà que nous demande le Seigneur faire avec simplicité ce que nous demande notre vie chaque jour. Faire fructifier son talent et ne pas l'enterrer? Merci de ton bel article Nani chérie. Câlins Titi. et gros bisous à toi.
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N
Je ne comprend pas ta question. Mg Rougé est clair et très simple. Il faut prendre le temps de lire. C'est long mais si l'on veut de son ompfendre il faut lire. Bisous nani
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S
Bonsoir ma Nani chérie,<br /> <br /> je ne sais plus comment répondre à tant d'article à la fois?<br /> <br /> Combien d'hommes à juger dans ces multiples meurtres? Et même s'il faut les juger ne pas oublier que ce sont "des frères à aimer comme Dieu seul peut le faire" et si on lit "Fratelli tutti" on ne sait pls quoi penser?<br /> <br /> Bonne fin de journée en ce jour mémorable du 11/09 de gros bisous pour toi et des câlins pour Titi. Sylvie
Répondre
C
Bonjour Ana,<br /> <br /> bel article sur l'assassinat de ces trois victimes de Nice.<br /> <br /> Que doit-on faire de cet homme qui a tué des êtres humains..<br /> <br /> Le mettre en prison..<br /> <br /> Bonne journée, bons baisers
Répondre
Confiance, Abandon,le tout petit enfant

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Titi mon ami !

        

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